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COMMUNIQUÉ DE PRESSE

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50 GOLBORNE | AKAA, 2018 | Stand A8

9 - 11 Novembre, 2018

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La galerie londonienne 50 GOLBORNE est heureuse d’annoncer sa participation pour la troisième fois consécutive à AKAA, Stand A8 avec une présentation centrée sur la notion de mascarade comme mode de représentation contemporain fédérateur entre l’Afrique et sa Diaspora et entre l’histoire et les préoccupations ultra contemporaines.

 

Dans ce contexte 50 Golborne introduit le travail de cinq artistes internationaux de différentes générations. Les artistes africain- américains Willie Cole(b. Somerville, NJ, USA, 1955) et Jakob Dwight(b. USA, 1977) sont présentés en France pour la première fois.  S’y ajoutent la sélection de trois artistes photographes femmes : Phyllis Galembo(b. New York, USA, 1952) ; Leah Gordon(b. Ellesmere Port, UK, 1959) et Fatoumata Diabaté(b. Bamako, Mali, 1980.)

 

Phyllis Galemboexplore depuis trente ans le pouvoir d’expression spirituel, transgressif et politique des mascarades pratiquées au cours des carnavals ouest-africains et caraïbes. Plus qu’un documentaire, ses somptueux portraits glorifient la force visuelle et évocatrice des symboliques exprimées par ses personnages en les pérennisant comme œuvres d’art. La résilience des codes culturels africains apparait dans des motifs communs (comme la sirène dans ‘Mami Wata’ et ‘Lasirene’) ou bien se mêle aux signes hybrides et complexes des narratives historico-politiques diasporiques.

 

Résidant entre le Royaume Uni et Haïti, Leah Gordons’intéresse aux “espaces entre le documentaire, la mémoire publique et le théâtre fantasmatique de la représentation” (Beasley 2013). Ses photographies en noir et blanc d’hommes participant au carnaval Haïtien subliment le corps comme lieu de résistance et d’expression symbolique.  Dans ‘Lanse Kòd’, les personnages ont le corps peint à la peinture noire, allusion aux esclaves qui se couvraient de mollasses pour signifier leur révolte dans les plantations de cannes à sucre, alors que le regard direct des personnages questionne le rapport de force entre le spectateur et celui qui pose. 

 

Pour Fatoumata Diabaté,la mascarade est un vecteur de passage de mémoire toujours vivant. Ses portraits de jeunes maliens se basent sur un protocole de collaboration au cours duquel ils créent leur masque à partir des matériaux humbles que l’artiste a rassemblés sur le lieu du shooting. Ses séries “L’homme comme objet” et “ L’homme comme animal” s’inspirent des contes de la tradition orale malienne dans lesquels animaux et objets prennent vie et personnalité humaine. Amis, connaissances et communauté, qu’ils soient basés sur le continent ou en Europe, laissent derrière eux leur identité ‘cool et urbaine’ pour retrouver pendant un moment ce qu’elle définit comme le pouvoir de protection de la mascarade.

 

Dans “Men of Iron” (Homme de Fer), l’artiste New Yorkais Willie Colese met en scène nu, masqué et le corps orné d’un même motif triangulaire. Les titres des portraits sont ironiques, qui imitent le titrage des photographies ethniques ainsi que le motif qui se révèle, vu de près, comme étant celui des patins métalliques de fers à repasser. Pour Cole, il s’agit d’illustrer « la bataille quotidienne de l’homme afro-américain pour tenter de vivre une vie domestique réussie dans la société américaine contemporaine ».

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La mascarade, à la fois profonde et humoristique, souligne la narrative douloureuse de l’esclavage et ses conséquences qui continuent de diviser la société américaine, mais aussi la force qui peut être tirée de l’ancrage identitaire dans ce contexte particulier.  

 

Le jeuneartiste américain Jakob Dwightutilise des algorithmes afin de référencer l’imagerie des masques représentés dans les collections du Seattle Art Museum. ‘Autonomous Prism’ compile au travers de couleurs intenses les silhouettes des masques enregistrées digitalement capturées et arrêtées à un moment précis. Les images montées en boite lumineuses questionnent la manière dont ont été obtenus les masques des collections institutionnelles américaines et au-delà, la vitalité de la culture africaine aux États Unis, y compris pour la communauté afro-américaine.

 

Au sujet des artistes:

 

Phyllis Galembo

Née en 1952, diplômée de University of Wiscontin(MA Fine arts), elle est professeur au Département des Beaux-arts de l’University at Albany, New York. 

Elle a exposé de manière extensive aux États Unis, y compris : University of Missouri, Kansas City 1999 ; Smithonian, Washington DC,2001;Newark Museum ; Newark, USA, 2002 ; The Alkazi Collection,New York,2005 ; George Eastman House, Rochester, 2008 ; Three Square Studio, New York, 2012 et à la Biennale de Veniseen 2013. 

Son travail fait partie de collections permanentes y compris du : Metropolitum Museum of Artet de la New York Public Library.

Il a fait l’objet de nombreux articles, y compris :  Washington Post, Aperture,National Geographic, Another Magazine, The Telegraph,etc. 

Son travail a aussi fait l’objet de 6 publications, dont : «Maske» qui a été republie par Aperture en 2016.

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Leah Gordon

Née en 1959, elle a exposé ses films et photographies internationalement, y compris au : Museum of Contemporary Art,Sydney ; Dak’Art Biennale ; the National portrait Gallery, UK ; Fowler MuseumUcla, US ; Centro Cibeles, Madrid, etc.

Elle est co-directeur de the Ghetto Biennalea Port au Prince, Haïti et a été la curatrice du Pavillon haïtien a la 54eme Biennale de Venise.

Son travail est commenté dans de nombreuses parutions, dont : New York Times ; New York Review of Books ; Art Forum ; Another Magazineetc…

« Kanaval : Vodou, Politiques and Revolution on the Streets » a été publié en 2010.

 

Fatoumata Diabaté 

Née en 1980 au Mali, elle fait partie de la jeune génération de photographes africaines. Elle a étudié au Centre de Formation de la Photographieau Mali en 2002/03 et l’Institut d’Art et Designde Nancyen 2014/15.

Son travail est remarqué des 2005 aux Rencontres photographiques de Bamakoou elle obtient le Prix Afrique en Création. Depuis elle a exposé en France au Musée du Quai Branly, 2010 ; Fondation Blachere,2011 ; Rencontres de la photographie à Arles; 2016. Son travail a été aussi présenté, entre autres à : Marabouparken Stockholm, Suède, 2013 ; Ifa Galerie, Berlin ; 2014 ; ONOMO,Dakar, Sénégal, 2015.

 

Willie Cole

Né en 1955, il a exposé extensivement aux États-Unis, y compris : The City University of New York ;  Memphis Brook Museum of Art, 2011 ; Schneider Museum of Art, Ashland, 2013 ; Abroms-Engel Institue for the Visual Arts, Birmingham, 2015 ; Arthgur Ross Gallery, Philadelphia, 2016 ; Snite Museum, Notre-Dame.

Il a reçu de nombreux prix comme the Joan Mitchell Fondation Awards, 1996 ; The David C. Dtiskell Prize, 2016,The Timehri Award for Leadership in the Artsin 2009.

Son travail a fait l’objet de textes, entre autres dans : le Wall Street Journal ; the Philadelphia Enquirer ; Art in America ; Artforum.

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Jakob Dwight

Né en 1977, il s’est d’abord intéressé à la peinture pour se spécialiser dans le media digital qui selon lui véhicule le pouvoir transformateur de la lumière et de l’espace d’une manière très contemporaine.

Il a exposé, entre autres, à : Superorganic, Vienne, Autriche, 2006 ; Papillion Art, Los Angeles, USA, Fowler Msueum, LA, USA, 2015 ; Seattle Art Museum, 2015 ; Brooklyn Museum, 2016.

Son travail a été commente dans de nombreux supports : W Magazine ; LA Times ; Art Radar ; Nataal ; Yale Art Booksetc.

He was invited artist of Pioneer Works Center for Art + Innovation, Brooklyn, NY in 2015.

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